:: Mauvaise nouvelle :: Plage
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Starter : Celui qu'on retient.
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Chris
Charlie Brooks
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Dante
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Samantha Optkins
DJDD
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Samantha Optkins
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"What did they cost ? Everything."
-- feat. @DJDD
Apocalypse apocryphe se mêle à volonté de fer alors qu'esprits concomitants se mettent en branle, patriarcat pastoral se faisant phare de hautes lumières, radeau d'infamie sur sable chaud. Le signe de tête que j'adresse à ses invectives veut refléter la confiance qu'on délègue par instinct à celui qui, au premier instant, forme égide de notre probité. Obéissance immédiate, parasitée par une angoisse venant éroder mon assurance tel insoutenable lame de fond. Faciès délicatement androgyne faisant défaut, fondu dans l'évidente épouvante.
Cuisses frôlées, corps inconnus ou fragments épars, spéculation à peine plus frôlée qu'au premier sortir de la tombe métallisée. Comptes inexacts et impossibles, mouvements divers d'un cohue désorientée, duo isolé glissant aux angles de mes mirettes, main glissant sur miraculée épaule. «Les Blitz c'est ça ? Doucement... Allez vers la plage. Vers l'homme au chapeau. Courage, vous-y êtes presque.» Eclopés ensanglantés vite quittés, récurrence craintive de l'intérieur de l'aéroplane désincarné. Là. Sièges effondrés, corps répandus encerclant un astre esseulé, bonté personnifié, une de ces personnes qui font ressentir l'humain sommeillant en chacun.
Choix immoraux ou rapidité de déduction, j'évites corps de toute évidence déjà noyé pour joindre dépouille vivace mais ecchymosée. Trône décroché à fonction de berceau, flotte sur l'onde à chacune de mes poussées, sauvetage amorcé. Archimède prévoyant, nuque douce maintenue hors des flots d'une gauchère main, la seconde permettant propulsion enfiévrée. Préserver galaxie de douceur, aucun prix ne soyant volontiers payé. Cocon s'enfonçant dans le rivage sablonneux, minces vagues passant de menaçantes à simples rappels sonores, je mène désincarcération, plancher des crabes comme matelas. Organisme sans réaction, dégage poitrail avant d'y adjoindre à-coups de paume dans des mouvements forces fois répétés. « @"Charlie" ? Charlie, écoutes moi ! Réponds-moi ! S'il te plait.. reviens.. S'il te plait. Ne nous laisse pas... Charlie. » Âme et Foi quittant mes lèvres, rejoignant mon souffle pour raviver le sien, goûtant sang et de sel.
Cuisses frôlées, corps inconnus ou fragments épars, spéculation à peine plus frôlée qu'au premier sortir de la tombe métallisée. Comptes inexacts et impossibles, mouvements divers d'un cohue désorientée, duo isolé glissant aux angles de mes mirettes, main glissant sur miraculée épaule. «Les Blitz c'est ça ? Doucement... Allez vers la plage. Vers l'homme au chapeau. Courage, vous-y êtes presque.» Eclopés ensanglantés vite quittés, récurrence craintive de l'intérieur de l'aéroplane désincarné. Là. Sièges effondrés, corps répandus encerclant un astre esseulé, bonté personnifié, une de ces personnes qui font ressentir l'humain sommeillant en chacun.
Choix immoraux ou rapidité de déduction, j'évites corps de toute évidence déjà noyé pour joindre dépouille vivace mais ecchymosée. Trône décroché à fonction de berceau, flotte sur l'onde à chacune de mes poussées, sauvetage amorcé. Archimède prévoyant, nuque douce maintenue hors des flots d'une gauchère main, la seconde permettant propulsion enfiévrée. Préserver galaxie de douceur, aucun prix ne soyant volontiers payé. Cocon s'enfonçant dans le rivage sablonneux, minces vagues passant de menaçantes à simples rappels sonores, je mène désincarcération, plancher des crabes comme matelas. Organisme sans réaction, dégage poitrail avant d'y adjoindre à-coups de paume dans des mouvements forces fois répétés. « @"Charlie" ? Charlie, écoutes moi ! Réponds-moi ! S'il te plait.. reviens.. S'il te plait. Ne nous laisse pas... Charlie. » Âme et Foi quittant mes lèvres, rejoignant mon souffle pour raviver le sien, goûtant sang et de sel.
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BLITZ
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Date d'inscription : 17/06/2024
Messages : 4
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.
Gémissements épars qui constituent les seuls sons autorisés (avec les bruits non-identifiés qui deviennent sa marque de fabrique dans les montages fan-made qui fleurissent sur Tiktok de tous leurs moments un peu quirky) tandis qu'il vacille, clopine, exagère peut-être un peu au cas où, pour le spectacle offert parce qu'il est improbable qu'ils aient survécu sans intervention managériale pour un nouveau concept clé dans leur carrière. @Dante comme phare dans la nuit, émotions qui font pétiller quelques larmes bien senties sur le bord de ces longs cils waterproof (rehaussés par le dernier mascara de chez YSL, reçu dans une PR box exceptionnellement bien foutue). Main aux ongles manucurés qui se tend pour attraper celle presque fraternelle à ce stade de leur vie, regain de confiance par le sourire plaqué sur les lèvres. Un pas après l'autre, il n'y a que cela de vrai, il n'y a que comme cela qu'on avance. Son propre sourire se fige (et pas à cause de l'encre à lèvres utilisée pour leur apporter la petite couleur rosée qui fait plus vraie que nature) quand sur les mollets déjà endoloris, déjà ecchymosés d'un palmarès de couleurs rares sur le jeune homme, s'ajoutent les morsures d'animaux non identifiés. Les yeux fixés sur @Dante pour la traversée, la blonde rencontrée à mi-chemin niée (n'est pas née celle qui le fera à nouveau parler), faciès dans une imitation presque parfaite. Blitz retrouvé, Blitz uni, plage enfin touchée. Il ne jettera pas au coup d'oeil à ses jambes, se contentera de regarder l'épave de loin, de regarder l'autre membre et de gesticuler pour demander s'ils vont vraiment devoir se méler au reste de la nouvelle faune locale.
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DJDD
MJ
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Date d'inscription : 17/06/2024
Messages : 14
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Un pasito pa'atras
Sept semaines ont passées depuis que nous avons quittés Erathia. minutes ont passées depuis le crash en lui-même. C'est court, sept minutes. Et pourtant, tant de choses ont eu le temps de se produire. La mort d'êtres chers, des blessures dans l'âme et le corps qui ne guériront peut-être jamais.
Mais le plus important, c'est que sept minutes sont suffisantes pour vos anguilles favorites pour faire le plein de viande fraîche. Rapidement lassées de grignoter les mollets des baigneurs, le banc finit par se rabattre surla nana bourrée qui danse toute seule dans la boîte un cadavre abandonné, se rassasiant en changeant son corps en une douce purée sanglante, avant d'emmener le reste en direction des rochers, dans un effort communautariste et écologiste. Ou peut-être que l'affaissement de l'appareil et le repli des créatures autochtones ne soient un signe annonciateur. En tout cas, depuis l'impact, l'engin s'est enfoncé de cinquante centimètres de plus dans l'eau sablonneuse. Ou le sable aqueux.. enfin bref.
Pour ceux déjà à l'abri sur le sable, une douce brise confortable se lève, mais le soleil est déjà haut dans le ciel, une crème solaire à indice élevé est recommandée. Une ou deux plaques de métal se sont échouées en bord de littoral, mais les environs proches de la plage semblent fort nus, l'accès à ce qui ressemble à une forêt semblant nécessiter une certaine marche.
Sable doré, quelques galets, des crabes et des plaies ouvertes, que demander de mieux ?
REGLE HRP : Chanceu.se.x, les anguilles repartent déjà... pour le moment. Jusqu'à nouvelle information du contraire, vous n'avez pas besoin de relancer ce dé là. Peut-être vous oublieront vous tout.es. à l'avenir.
Par contre, la partie "habitée" de l'appareil s'enfonce quelque peu dans le sable. Rien ne vous empêche d'y retourner hein, c'est comme vous le sentez .
Je rappelle que le premier dé de crash reste obligatoire pour tout nouvel arrivant.
Je vous poste dans la soirée des sujets sur les différentes zones. Vous pouvez/devez bien évidemment continuer ici, mais pour vos sujets supplémentaires, merci d'indiquer l'heure et la journée.
Les journées actuellement possibles sont : La journée 0. ( Les journées d'avant en flash-back chiant aussi hein. )
Horaires possibles : De midi à 19 h.
Mais le plus important, c'est que sept minutes sont suffisantes pour vos anguilles favorites pour faire le plein de viande fraîche. Rapidement lassées de grignoter les mollets des baigneurs, le banc finit par se rabattre sur
Pour ceux déjà à l'abri sur le sable, une douce brise confortable se lève, mais le soleil est déjà haut dans le ciel, une crème solaire à indice élevé est recommandée. Une ou deux plaques de métal se sont échouées en bord de littoral, mais les environs proches de la plage semblent fort nus, l'accès à ce qui ressemble à une forêt semblant nécessiter une certaine marche.
Sable doré, quelques galets, des crabes et des plaies ouvertes, que demander de mieux ?
REGLE HRP : Chanceu.se.x, les anguilles repartent déjà... pour le moment. Jusqu'à nouvelle information du contraire, vous n'avez pas besoin de relancer ce dé là. Peut-être vous oublieront vous tout.es. à l'avenir.
Par contre, la partie "habitée" de l'appareil s'enfonce quelque peu dans le sable. Rien ne vous empêche d'y retourner hein, c'est comme vous le sentez .
Je rappelle que le premier dé de crash reste obligatoire pour tout nouvel arrivant.
Je vous poste dans la soirée des sujets sur les différentes zones. Vous pouvez/devez bien évidemment continuer ici, mais pour vos sujets supplémentaires, merci d'indiquer l'heure et la journée.
Les journées actuellement possibles sont : La journée 0. ( Les journées d'avant en flash-back chiant aussi hein. )
Horaires possibles : De midi à 19 h.
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Andrea
2002
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Date d'inscription : 21/06/2024
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[Passage ici pour décrire le crash.]
Elle a mis quelques instants à revenir à elle Andrea, au milieu des secousses et des cris pour la plupart masculins. L'avion est déjà stabilisé lorsqu'elle réalise, cramponnée à son sac, la nuque gardée par son coussin gonflable, les jambes repliées contre sa poitrine. On s'agite tout autour d'elle et elle aussi voudrait hurler un peu de la peur qui noue ses entrailles, nausée jusqu'au bord des lèvres quand lentement elle se déplie. Un mocassin sur le sol humide, puis l'autre, le sac qu'elle ne lâche pas, une vérification rapide de l'état de son corps. Palpitations jusque dans ses tempes, fourmis dans les membres, rien de plus grave que les vertiges. Elle regarde à droite, à gauche, réalise que beaucoup s'échappent déjà de la carcasse, qu'il n'y a rien de mieux à faire que les imiter. Elle aperçoit un corps près de la cabine et en gestes fébriles sort l'un de ses sachets en papier pour y rejeter les restes de son petit-déjeuner, penchée entre deux sièges. Se rince la bouche d'une gorgée de vodka, reprend la marche encore moins assurée qu'elle ne l'était jusque là.
C'est de justesse qu'elle cueille @Hope Thune à la sortie, passe son bras libre (l'autre tient le sac par une lanière au coude et la bouteille en plastique entre les doigts) autour de sa taille. "Hey, ça va aller ma grande, viens avec moi, ton père doit être dehors" elle lui souffle, timbre rauque mais plus doux qu'elle ne l'utilise jamais pour ses propres mômes. Le père n'aura pas droit au même quand elle l'attrapera, à sortir de là en abandonnant sa progéniture. Soutenant la gosse autant qu'elle s'aide elle même, Andrea entreprend de sortir de là.
Elle a mis quelques instants à revenir à elle Andrea, au milieu des secousses et des cris pour la plupart masculins. L'avion est déjà stabilisé lorsqu'elle réalise, cramponnée à son sac, la nuque gardée par son coussin gonflable, les jambes repliées contre sa poitrine. On s'agite tout autour d'elle et elle aussi voudrait hurler un peu de la peur qui noue ses entrailles, nausée jusqu'au bord des lèvres quand lentement elle se déplie. Un mocassin sur le sol humide, puis l'autre, le sac qu'elle ne lâche pas, une vérification rapide de l'état de son corps. Palpitations jusque dans ses tempes, fourmis dans les membres, rien de plus grave que les vertiges. Elle regarde à droite, à gauche, réalise que beaucoup s'échappent déjà de la carcasse, qu'il n'y a rien de mieux à faire que les imiter. Elle aperçoit un corps près de la cabine et en gestes fébriles sort l'un de ses sachets en papier pour y rejeter les restes de son petit-déjeuner, penchée entre deux sièges. Se rince la bouche d'une gorgée de vodka, reprend la marche encore moins assurée qu'elle ne l'était jusque là.
C'est de justesse qu'elle cueille @Hope Thune à la sortie, passe son bras libre (l'autre tient le sac par une lanière au coude et la bouteille en plastique entre les doigts) autour de sa taille. "Hey, ça va aller ma grande, viens avec moi, ton père doit être dehors" elle lui souffle, timbre rauque mais plus doux qu'elle ne l'utilise jamais pour ses propres mômes. Le père n'aura pas droit au même quand elle l'attrapera, à sortir de là en abandonnant sa progéniture. Soutenant la gosse autant qu'elle s'aide elle même, Andrea entreprend de sortir de là.
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Zeeta
BLITZ
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Date d'inscription : 05/07/2024
Messages : 3
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C’est d’abord le froid qui le réveille. Puis l’humidité (pas agréable les pieds dans l’eau). Après, c’est l’odeur. Il connait bien l’odeur de la mer, il a grandi près d’elle. Un instant, il a l’impression d’être de retour à la maison, quand il pataugeait entre les rochers d’une des plages de Jeju, celle où sa mère partait pêcher tous les jours. Mais il y a finalement une autre odeur qui prend le dessus, bien moins familière celle-ci. Zee ouvre les yeux, ne voit que du rouge là où l’eau devrait être bleue. Mais qu’est-ce qu’il fout là ? Incapable de se souvenir d’où il était quelques instants plus tôt, avec qui il était, pourquoi il était sur une plage ? Peut-être parce qu’il n’était pas sur une plage, à en juger par la ceinture qui le retient à son siège. Il doit se lever, il doit partir, il doit sortir de l’eau. Il a du mal à retirer la ceinture (qui sont aussi pourries qu’en classe économie), il se redresse. L’eau lui arrive à peu près aux genoux. Autour de lui, il voit sa peluche Jiji flotter. Il s’approche pour la récupérer, cherche des yeux d’autres objets pouvant lui appartenir. Là, son bonnet suprême, ici quelques flashcards qui flottent, un peu plus loin son livre de poèmes auquel il manque la moitié des pages. Il ne pense pas au classeur, sinon il l’aurait cherché plus longtemps. Un peu plus loin, presque sur le sable, une seule relique des bouteilles en plastiques qu’il aime temps : malheureusement, elle est percée et vide. Hébété, Zee la ramasse quand même et sort de l’eau. Maintenant, on fait quoi ? Il s’apprête à se laisser tomber sur le sable, quand il aperçois deux silhouettes familières un peu plus loin sur la plage. Il s’approche d’elles, reconnaît les visages mais n’a pas encore les noms, se rappelle juste qu’il était avec eux, avant.
Mais un capitaine reste un capitaine, quand il se souviendra qu’il est un capitaine. O Captain, my Captain.
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Felix Canada
AVION
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Date d'inscription : 09/06/2024
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Ah, les vacances. S’prélasser dans un camping de festival, p’tit joint au bec et binouse à la main, refaire la vie au coin du feu – ouvert aux possibles immédiats, loin loin d’oncle Sam. Un bon plan vraiment ce job, même s’il leur a pas encore annoncé qu’il compte pas vraiment rester pour le retour. Fin bon, qui fait vraiment confiance à une connaissance de connaissance qui avait juste vaguement les compétences et le bagout pour remplacer le Stewart à la volée ? A un mec qui ne négocie même pas son salaire, juste ravi à l’idée de prendre part à cette grande aventure (et se tirer fissa) ?
C’est chouette les vacances, et en plus il a un joli uniforme. Un peu moins stylé que les deux pilotes, mais ce sera pour une prochaine fois. Zont le sourire les gens – ou pas quand les sourcils se haussent en le dévisageant. Paraît qu’y’en a qui sont connus, briefing politesse et bonne tenue, grands groupes de musique, pas trop de questions, pas de selfie. Sûrement qu’il ira les écouter en faisant savoir à ses potes de beuverie qu’il les connait, même qu’il leur a servi un coup à boire, peut-être même qu’ils se souviennent de lui ouais.
C’est rigolo quand les turbulences commencent, parce que c’est ça l’avion et l’aventure, un peu comme un manège. Il comprend pas tout de suite qu’c’est pas qu’un jeu quand le bolide commence à hurler et à se disloquer en même temps qu’certains humains. Peut-être… peut-être que c’était une connerie finalement, ce voyage…
Y’a la bouche grande ouverte sous le choc, l’monde qui tourne et l’écran noir. Rideaux.
Est-ce le clapotis de l’eau qui monte qui finalement le réveille ? Sait pas. Ça tourne sévère, même le cul par terre. Y’a l’écume rouge et le cri lâché quand le sel vient un nouvelle fois titiller la plaie à son bras droit – une bonne paume de longueur. Se gifle quand les couleurs dansent, pas le moment de contempler, il doit sortir de là. Tangue, quand les jambes refusent de le porter.
Un crash, un putain de crash.
Eh mec… si tu te sors de là, tu serais pas un peu un héros ?
C’est chouette les vacances, et en plus il a un joli uniforme. Un peu moins stylé que les deux pilotes, mais ce sera pour une prochaine fois. Zont le sourire les gens – ou pas quand les sourcils se haussent en le dévisageant. Paraît qu’y’en a qui sont connus, briefing politesse et bonne tenue, grands groupes de musique, pas trop de questions, pas de selfie. Sûrement qu’il ira les écouter en faisant savoir à ses potes de beuverie qu’il les connait, même qu’il leur a servi un coup à boire, peut-être même qu’ils se souviennent de lui ouais.
C’est rigolo quand les turbulences commencent, parce que c’est ça l’avion et l’aventure, un peu comme un manège. Il comprend pas tout de suite qu’c’est pas qu’un jeu quand le bolide commence à hurler et à se disloquer en même temps qu’certains humains. Peut-être… peut-être que c’était une connerie finalement, ce voyage…
Y’a la bouche grande ouverte sous le choc, l’monde qui tourne et l’écran noir. Rideaux.
Est-ce le clapotis de l’eau qui monte qui finalement le réveille ? Sait pas. Ça tourne sévère, même le cul par terre. Y’a l’écume rouge et le cri lâché quand le sel vient un nouvelle fois titiller la plaie à son bras droit – une bonne paume de longueur. Se gifle quand les couleurs dansent, pas le moment de contempler, il doit sortir de là. Tangue, quand les jambes refusent de le porter.
Un crash, un putain de crash.
Eh mec… si tu te sors de là, tu serais pas un peu un héros ?
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