Starter : Celui qu'on retient.

Starter 1 : Celui qu'on retient.

" Nous allons traverser une petite zone de turbulence, veuillez mettre vos ceintures."
Le petit voyant s'est allumé sur les parois internes de l'appareil. Christie Evans, hôtesse de l'air confirmée, a calmement fermé le sachet de café au logo représentant un hippopotame la gueule ouverte, avant de ranger les différents éléments nécessaires au service des boissons chaudes dans leurs emplacements respectifs. Encore des turbulences se dit-elle, soit le.a pilote est fatigué.e et n'arrive plus à lire les courants, soit c'est un.e incapable. Elle soupire, avant de jeter un œil à ses collègues qui s'activent déjà à transmettre les consignes de sécurité. "Allez" se dit-elle, "pour cette fois, pas besoin de les accompagner, les passagers sont suffisamment peu nombreux pour se contenter de deux stewarts/hotesses." Elle décide de s'enfermer dans le petit office réservé au personnel, mets ses écouteurs sur les oreilles et fermes les yeux pour quelques minutes, fatiguée de sa nuit dernière. Mauvaise idée, son corps sera retrouvé disloqué sur les rochers, quelques heures plus tard.

  Un second voyant s'allume, ainsi qu'une petite sirène. C'est le moment où le personnel sait que quelque chose ne va vraiment pas, mais tente encore de le cacher aux passagers. Les plus attentifs auraient pu entendre le moteur droit arrêter de vrombir, mais les quelques embarqués éveillés piaillent en tout sens. Puis, le fuselage se met à vibrer, vrombir. La malette remplie de cash et autres de Stefan Mitchell, surnommé Dagger dans le showbizz, lui échappe des mains lorsque l'astro.. l'avion perd toute forme de vol et passe à la phase chute libre. Gardant le sens des priorités, il détache sa ceinture pour sauter à la poursuite de son précieux attaché-case alors même qu'une des parois latérales s'arrache de la coque comme une simple feuille de papier. Mauvaise idée, le célèbre tour-director sera éjecté en plein air hors de l'appareil et son corps viendra percuter l'eau salée dans une immense trombe d'eau, broyant instantanément l'intégralité de ses organes.

Un troisième voyant s'allume et clignote, cette fois dans le cockpit. Tout à l'avant de l'appareil, les deux diplômé.e.s tentent de redresser l'appareil d'une façon ou d'une autre, actionnant leviers, manettes, enchainement de bouton. L'un.e d'entre elles.eux propose même de tout éteindre et de rallumer. Le choix est respecté, et sauve au final la plupart des passagers car des virages audacieux après le retour des commandes permet de réduire la force de l'impact, de viser plutôt le sable que les rochers dentelés. Les deux employés cogitent à toute vitesse, perturbés par les cris féminins de terreur juste derrière eux. En effet, Linsee Lumber, gagnante d'un concours radio pour venir admirer ses idoles en backstage, a réussi à se faire inviter dans le cockpit alors que l'appareil était en auto-pilote. Tout se passait bien, elle tentait de faire du charme à l'une des personnes en uniformes, leur offrant cette habituelle dose de flatteries boostant leurs égos respectifs. Y'a t'il une autre raison de faire pilote de ligne de toute façon ? On rassure ses enfants en leur expliquant qu'on passe le mur du son, comme eux sautent à la corde. Puis l'inimaginable. Les responsables du vol font un choix, entre préserver leur peau ou celle des gens qui leur ont confiée la leur. Ils songent au choix déontologique et l'oublient, laissant la queue percuter la plage en premier, il faut bien rester vivant si on veut revoler. Ils se baissent au dernier moment pour s'abriter dans les airbags. Linsee voit le crash de très très très près. Mauvaise idée, la vitre de l'appareil de brise en milliers de morceaux, mais épargnant pour la plupart les individus aux commandes, les fragments venant par contre lacérer de toute part la peau de la jeune américaine, qui se sera vidée de son sang en hurlant " PAPAAAAAA arghghfhghgh " avant même que le carcasse ne s'immobilise.

Tout les voyants de l'appareil s'illuminent en simultané avant de s'éteindre définitivement, lors d'un choc gargantuesque suivi d'un moins important qui viennent résonner dans les os de chacun, bien maintenus dans leurs sièges par les ceintures prévues à cet effet. Les fixations desdits sièges, elles, cèdent à l'impact et les survivants sont projetés en tout sens alors que de l'eau commence à rentrer dans le bout d'avion restant, l'arrière et la soute étant partis s'abîmer plus loin et ayant encaissé la plupart du choc. L'avion s'est déchiré, et la partie centrale supérieure liée au cockpit a rebondit et repose désormais sur du sable, lui-même recouvert d'une paradisiaque couche d'eau claire d'une soixante de centimètres de profondeur. Le Maknae, gentil parolier, aimait beaucoup les sièges couloirs. Mauvaise idée, semi-inconscient suite au crash, coincé par un épais débris de tôle, le siège retourné et la ceinture bloquée, il se noie rapidement entre eau de mer et sang, sa tête et le haut de son tronc étant les seules parties immergées.

HRP : Hey, c'est sympa comme début. TW : Gens qui meurent.

Vous devez ABSOLUMENT poster au moins une première fois ici avant de commencer votre aventure. Vous venez juste "d'atterrir", et êtes donc dans la partie sièges/cabine de pilotage, le tout posé sur le sable avec une jolie petite eau ( qui vous arrive un peu au dessus de genoux si vous êtes debout. ) L'appareil fume, vous êtes au minima désorienté normalement, y'a des corps, du sang, bref, pas cool. Vous allez me jeter un dé 6 en postant la première fois ( en faisant vos choix sur quoi de quoi ) :

Spoiler:

Après ce spoiler, vous pouvez tout autant que vous le voulez, rester là, aider vos camarades, échanger entre vous etc. Seul le premier post de chacun demande un dé. Ensuite, vous pourrez commencer un sujet dans une des catégories ( Plage, Rochers etc. ) N'oubliez pas de préciser l'heure dans le titre du sujet, actuellement, il est 11h34 et vous êtes naufragés. Enjoy.


 

(code) awona (icons) ethereal // avec @Nom du Partenaire

Dieu, Jésus, Sainte-Marie-Joseph

I was born in the rain on the Pontchartrain Underneath the Louisiana moon. I don't mind the strain of a hurricane, it comes around every June. The high black water, the devil's daughter. She's hard, and she's cold and she's mean. But nobody taught her, it takes a lot of water. To wash away New Orleans. --  feat. @DJDD

Le sang qui glisse au coin de mes lèvres goûte comme ces nuits d'errance dans les rues de San Francisco, quand la bruine opalescente couvre la ville telle une seconde peau de renouveau. Comprendre ce qui est arrivé, chasser de mes poumons l'eau mêlée aux différentes émanations gazeuses brûlant mes bronches, préserver ma vie et ma raison d'être. C'était une si belle journée, éternel rêve manquant de peu de devenir une intangible réalité.

Une matinée qui bouillonnait avec la candeur d'un tournesol passant la saison des pluies, sortant de sa prière en retrouvant l'astre guide. Mes amies, mes sœurs, liens infinis entre ce monde et ceux qui nous entourent en secret, ceux des rêves et des pertes dont la succession jamais ne cesse. En route pour la destinée, pour partager le feu qui nous anime, suite à cette confirmation de dernière minute, un désistement d'une artiste avec moins de talent. Fantastiques rencontres avec de véritables personnes, ce genre de moment où les couleurs semblent plus brillantes, complicité immédiate qui se lie avec les artistes des autres groupes, sourires et souvenirs gravés à jamais.

Le départ figure une aventure commune, une élévation spirituelle comme matérielle et l'immensité du ciel qui nous ouvre son cœur. L'Amérique rapetisse puis rentre entre nos doigts joints et nos rires fendent le couloir, nous songeons tous à ce Dieu qui dort en chacun de nous, nous bénissant certainement de nous offrir ses innombrables bienfaits. Puis l'euphorie sincère laisse place à la sérénité pour certains, à l'impatience pour d'autres, à la détermination dans mes tripes, prêtes à faire exploser la galaxie qui sommeille en moi devant notre public. Rencontrer ces gens qui sont tout pour moi, qui se sont déplacés pour vivre ces concerts avec nous, mes petits Samie's comme je les nomme au micro. Mon crayon glisse de lui-même sur mon carnet de notes, de nouvelles façons de leur offrir ma véritable âme s'inscrivant sur ses pages à chaque seconde.

Instrumentale fantastique à remplir de mots vrais, les tonalités ricochent dans mes oreilles comme des tourbillons de fantaisie, plaisir coupable offert par la technologie JBL, ayant gracieusement sponsorisé notre ensemble sonore. J'ignore l'agitation, traversée par les muses qui se posent autour de mon confortable berceau, les mots changent d'ordre pour souligner l'impact de leur importance, alors que la douceur se crispe, la tendre main d'une âme sœur artistique vient se lover dans la mienne, fusionnant nos états. Je relève la tête de mon art, surprise par la panique qui vient déformer ses traits qui au quotidien ne reflètent qu'espièglerie faluchonne alors que mon cerveau refuse de comprendre les mots qui sortent de si parfaites lèvres. Une pression épidermale sur sa main, un sourire doux accompagné de mes doigts dans ses cheveux pour la détendre mais la situation semble se dégrader et bientôt ses larmes coulent sur mes épaules, je la serre contre moi comme cette peluche qui jamais ne nous quitte en tournée. Désespoir gagnant, me murmure que nous allons mourir entre deux sanglots, je ne veux même pas y penser. Désarticulation de l'appareil pourtant béni le matin même, je garde mon amie près de moi, m'assurant d'un regard que les deux autres fragments de celles que nous sommes sont rassemblées. Refrain qui s'extirpe de lui-même de ma gorge, sangloté mais repris à l'unisson, nous sommes musique et même si nous devons partir un jour, nous le resterons jusque dans la galaxie, devenir rayons de soleil...

Craquement terrible, je recherche libération, l'obtient dans le cliquetis de la ceinture, seul élément indemne que je peux trouver autour de moi. Cellule détrempée individuelle, pas de compagnie présente dans mon champ de vision immédiat, mes chevilles goûtent l'eau, rafraichissement salvateur, coup de fouet mental. Angoisse rapidement calmée d'une fixation étrange, je crains avoir perdu mes instruments, source de bonheur et raison de vivre, mais tout est insolemment posé dans le filet au dessus de mon sépulcre. Ranger le carnet et le crayon, s'emparer de ses possessions, faire un pas tremblant qui glisse sur la carlingue inondée. Sortir, chercher la sortie, trouver une issue. Entre les parois fumantes, divin rayon de lumière filtrant comme une voie envoyée par le Seigneur dans cette nouvelle épreuve. Sac passé en une bandoulière aléatoire, je trébuche sur silhouette peu animée mais remuante. Sans savoir la décrire je l'aide à se relever, le souffle coupé. Aucun mot échangé, juste deux corps se soutenant, suivant le même vecteur jusqu'à l'extérieur bleu et mordoré. Enfin. Glisser hors du tombeau mécanisé, atterrir sur cet abord de rivage paradisiaque dans un plouf plus élégant. Autre plouf derrière moi, de l'eau qui atteint le haut de mes jambes. Et libération encore, l'avoine, les fruits rouges et le yahourt quittent mon estomac, rejoignant autres débris flottants avec mes larmes.  

code & icons by lilie

Starter Pack, Round 2

Quelques nouvelles détonations lointaines se font entendre, alors que la partie de l'appareil contenant la soute, les valises et probablement un paquet de choses inutiles s'immobilise à bonne distance, une partie du carburant ayant provoqué une série de réactions mineures rendant sa fouille périlleuse.

L'épave contenant les passagers continue à fumer doucement dans les cris de paniques et malgré les départs courageux des plus conscients. Un potentiel départ de feu est rapidement endigué par la progression du liquide salin qui vient chatouiller les chevilles puis les genoux de ceux encore sonnés, bien que même un potentiel nain aurait pied.

L'impact premier de l'avant de l'appareil, suivi par les sauts de @Samantha Optkins, @Dante et leurs divers.es. compagnon.es., ainsi que le sang de certains se mélangeant à l'eau éveilla l'intérêt et l'appétit d'un banc d'une race d'anguille inconnue des botanistes qui commença à converger en direction de l'accident, une bande organisée de carnassières. Un premier fragment de corps leur offrit un petit festin, une mise en bouche pour se revigorer avant la curée...

Sur la plage de sable clair, un crabe d'une quarantaine de centimètres d'envergure observe @Mark d'un air surpris, fais une série de déplacements latéraux, ne sachant s'il a affaire à un prédateur, une proie ou une cible de reproduction. Curieux, l'animal semble conserver l'eau à portée de galopades, gardant toujours l'inconnu comme la forêt lointaine dans son champ de vision.


HRP : Tout primo-arrivant sur le forum et donc ce sujet se réfère au jet de dé du post initial, vous sortez justes des pommes quelques secondes/minutes après les autres, le trauma vous connaissez
.
Nouveau dé 100 ajouté pour toute personne commençant, finissant ou passant par l'eau peu profonde qui entoure l'appareil. ( Sauf primo-arrivant. )

Spoiler:

Quiconque décide de quitter ce sujet pour partir à l'exploration/s'installer sur une des trois zones me mp en même temps ( ne vous empêchez pas de rp hein, juste je vous enverrais peut-être des détails. Peut-être pas. ) Sheh.

(code) awona (icons) ethereal // avec @everyone

"J'ai besoin de toi comme d'une infirmière."

It's a damn shame what the world's gotten to. For people like me, people like you.Wish I could just wake up and it not be true. But it is oh, it is --  feat. @DJDD

Lumière absolue au firmament, brille comme milliers de soleils sur ce qui aurait été destination rêvée, aboutissement informulé d'une vie de souffrance qui mènerait l'inconscient en cet absolu. Mais voilà que j'atteins cette terre comme vol inespéré d'espoirs guindés, meurtre par destination mais involontaire. Poigne solidaire d'espoirs résilients entre mes consœurs, nous reformons sororité à la grâce de Dieu. Chacune est présente et brille d'immaculé, cygnes d'espoirs sur lac agité.

Mais Hippocrate exigeant, guérisseuse par vocation, lionnes protégeant leurs petits, nous répartissons les tâches entre valides. Guider roseaux égratignés jusqu'au sable sec pour les moins entreprenantes, pompières improvisées à l'affût d'incapacités. Autorité palpant les pouls, le premier pour qui l'autre monde est déjà réalité. Là. Un autre endormi pour lequel le chemin est encore long à parcourir. Furetant, haubert rompu pour @Bose, multiples ecchymoses sur frugal épiderme. Personne libérée, je dégage l'entité de la tombe d'acier brisé, l'arrachant d'une funeste destinée. Ma paume fouille l'onde détrempée à la recherche de garrot, corde, lien, attache, mais seul cadavre piscicole vient s'y glisser. D'un geste glissé en besace, utilité fortuite annoncée à l'avenir.

Sable rugueux, grossier, chaud et éventé. Silhouette étendue comme s'étant abandonné à l'ivresse des espoirs. Dispensaire improvisé, eau pure glissée entre les lèvres de l'inanimé, puis à défaut d'autre réaction, frappe thérapeutique ramenant le voyageur dans cet univers. Un de mes doigts ramenant mèche récalcitrante à sa place, pour accueillir cet ange ravivé.